Plus que pour une méfiance à l’égard des démarches de gestion des compétences, ces
éléments militent en faveur d’un rapprochement entre les enjeux de compétences et la
réalité des entreprises, par deux approches complémentaires.
Auteur : La rédaction
La crise du Covid-19, et la crise économique qui en résulte, conduisent à se poser la question du « monde d’après ».
Ce « monde d’après’’ sera-t-il / doit-il être différent du « monde d’avant » ?
Chaque crise conduit à se poser la question et à formuler des vœux qui ressemblent beaucoup aux bonnes résolutions de début d’année.
Le comité d’évaluation des ordonnances a remis à Muriel Pénicaud son rapport d’étape dont il dresse un bilan en demi-teinte.
Il n’est de richesse que d’hommes : mantra des directions qui répètent à l’envie que la première richesse de l’entreprise sont ses femmes et ses hommes…
Pourtant derrière le voile des discours la réalité renvoie une image différente : les femmes et les hommes sont la première richesse de l’entreprise, »mais »…
Et comme le dirait Tyrion Lannister, le héros de Games of Thrones, ce qui est avant le »mais » ne compte pas !!!
Sauf qu’aujourd’hui, avec les mutations du monde du travail, et plus largement de la société, il semblerait l’apport d’un collaborateur tienne de plus en plus à la capacité de l’organisation à se nourrir de sa singularité plutôt que de le fondre dans la masse de ses pairs…
… ou dit autrement, à transformer les agents en acteurs ou les collaborateurs en collaboraCteurs !
Selon Muriel Pénicaud, les ordonnances Macron commencent à produire des effets sur le dialogue social, notamment dans les PME
« Le travail est bien plus complexe que sa description théorique. Il n’est jamais une simple exécution de la tâche prescrite, mais comprend aussi l’ajustement aux situations concrètes, des inventions de manières de faire qui singularisent l’activité, le détournement de moyens pour dépasser les obstacles… Il y a toujours un écart entre la tâche et l’activité. »
Margherita Nasi – Le Monde – 9/01/2017
A propos du livre : « La créativité au travail » de Gilles Amado, Jean-Philippe Bouilloud, Dominique Lhuilier et Anne-Lise Ulmann.
Selon une enquête de l’Anact, citée par WK-RH, il faut changer les pratiques managériales. Les manageurs interrogés estiment […]
La lourdeur des textes juridiques sur le télétravail contribuait à le rendre difficile à mettre en place légalement.
L’ordonnance du 22 septembre 2017 dépoussière cette règlementation et la rend accessible au plus grand nombre.
Au sein du Cabinet Orizon, nous constatons souvent que la reconnaissance est l’un des problèmes majeurs des organismes où nous intervenons.
Une étude(*) récente auprès de DRH conforte cette observation de terrain. Les DRH interrogés pointent que la politique de reconnaissance de leur entreprise n’est pas satisfaisante (54%).
Plus intéressant, ils font le constat que la reconnaissance est trop majoritairement fondée sur l’atteinte des résultats. Lorsque ces résultats ne sont pas atteints, elle prend rarement en compte l’investissement des collaborateurs, même lorsque la non atteinte de ces résultats résulte de causes qui leur échappent…
A méditer !