Doit-on être heureux au travail ? Et surtout l’entreprise doit-elle se placer en garante de ce bonheur ? La question peut se poser avec l’apparition récente des très branchés CHO (Chief Happiness Officers, littéralement des « Officiers en chef du Bonheur »).

QVT - Bonheur au travail

Plus largement, fait-on le bonheur de ses salariés à coup de tournois de babyfoot, de sessions de yoga du rire et d’apéros en tout genre ?

Bandeau Orizon Court

Les organisations professionnelles, publiques comme privées, sont en tension.

 

En dehors des raisons propres de chacune d’entre elles,  de nombreuses raisons structurelles et conjoncturelles contribuent à ces difficultés :

  • crise économique,
  • absence de visibilité sur l’avenir (parfois même sur l’avenir très proche…),
  • impact du numérique sur les marchés, sur le comportement des clients, consommateurs, usagers…
  • impact du numérique sur les  »métiers » et les organisations,
  • réforme territoriale, pour les collectivités territoriales et les organismes dont l’activité se cale sur leur découpage…

 

Face à ces maux, les dirigeants (administrateurs, élus, mandataires sociaux, présidents, directeurs et directeurs généraux…) submergés par les arbitrages et la résolution des problèmes quotidiens peinent à définir une stratégie, un projet ou une vision.

Les incertitudes et la difficulté à sortir du court terme les conduit bien souvent à tenir un discours schizophrène et soumettre leurs collaborateurs à des injonctions paradoxales.